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LA Situation du monde et de l’Eglise
Permettez- moi de faire un peu l’historique de mon intervention.
Au planning de l’année pastorale 2008-2009, j’avais posé quelques questions à notre auguste assemblée. Voici ces questions :
J’ai conclu en disant : Le Vicaire Général a pris la parole et a promis que l’occasion me sera donnée. Cela a eu lieu lors de la rencontre des prêtres Africains à Toma du 18 au 20 Février 2009 à Toma, au Centre Marial. Je lui dis donc un grand merci pour hier et pour aujourd’hui Le 11 Août, à la 3e rencontre de la relance de la Cause de Dii Alfred, entendant l’ordre du jour de ces journées pastorales, j’ai demandé à intervenir, car pour moi, quelles que soient les belles choses que nous allons programmer, les choses n’iront pas comme nous les citerons, toujours à cause de cette situation du monde et de l’Eglise que beaucoup ignorent ou refusent de reconnaître ou même combattent nos points de vue sans avoir les pieds sur des arguments fondés, alors qu’ils sont peut-être dans le brouillard et bien fatigués, avec un zèle apostolique émoussé ou même éteint. Si nous faisons le bilan pastoral de nos Paroisses, nous nous rendons compte que nous sommes dans la routine, avec seulement quelques innovations. Nous ne sommes pas les seuls bergers de nos fidèles : beaucoup d’entre eux sont nourris et abreuvés par d’autres bergers : c’est dire qu’il leur arrive de boire des eaux sales. En bref, lorsque je commence les causeries à travers tout le Burkina et jusqu’au Mali, je pose des questions à brûle- pourpoing comme celles- ci :
En conclusion des réponses :
Donc en conclusion : le monde entier est malade. Et cela, ce n’est pas du pessimisme, mais du réalisme, la vérité qu’on ne veut pas voir en face malheureusement. Une autre procédure d’introduction lors des cénacles : Le bilan du monde à divers niveaux :
A tous ces niveaux, il n’y a pas la moyenne sur 10 ou sur 20. Alors je rejoins les 3 questions que je me pose depuis 1985 et qui m’ont toujours accompagnées lors des 13 pèlerinages effectués donc 1985 à 2009 :
Quand on lit certains documents ou quand on écoute certains discours, il est question :
Or, une chose est certaine : rien ne peut bouger tout seul, de lui même, aussi bien dans le monde que dans l’Eglise: Voilà le 2e niveau des entretiens : le monde est un théâtre de marionnettes dont les véritables acteurs sont invisibles. Ils sont sous la table ou au sous-sol. Nous possédons de nombreux documents et livres, suite à diverses conférences internationales et grâce à la vigilance des Papes, de certains théologiens, de journalistes, d’écrivains, et pèlerins engagés. Tout cela nous éclaire avec grand étonnement sur cette situation du monde et de l’Eglise, minés par ses plus grands ennemis :
Ainsi Satan erre tranquillement à travers le monde, provoquant toutes sortes de péchés, la désacralisation, la haine, la division, les guerres, les cataclysmes et catastrophes de tout genre. Il règne en maître assuré et adoré, décidé à détruire l’Eglise et le monde, avec l’appui de ces collaborateurs. Or, comme il est écrit : «Le Seigneur ne fait rien qu’il n’en ait révélé le secret à ses serviteurs les prophètes » (Am.3, 7) : c’est le 3e niveau des entretiens : l’espérance de la sortie de crise. A grands maux ! Grands médicaments ! Marie, la femme annoncée depuis la Genèse (Gn 3, 15) pour écraser la tête du serpent, parcourt le monde par ses 2400 Apparitions (nombre de lieux ou des personnes) et non de manifestations: Cf. Le DICTIONNAIRE DES APPARITIONS , du Révérend Père René LAURENTIN , pour interpeller, inviter à la reconstruction du Règne du Christ et pour préparer l’humanité à un nouveau monde et une nouvelle Eglise. Or, il se fait de plus en plus tard. Le poids pour redresser la situation descendante et décadente est très lourd et il faut prévoir (si l’on n’écoute pas) le pire pour le monde et l’Eglise qui connaîtront d’indicibles épreuves. Pour l’instant tout ressemble à des nénuphars dont les feuilles toutes vertes, flottent au-dessus de l’eau, mais dont les racines sont arrachées. « Allia Jacta est » (le sort est jeté) : la Barque, dit le Pape Benoît XVI, prend de l’eau de toutes parts » (Chemin de Croix, du Vendredi-Saint, Mars 2005) et j’ajouterais : les vagues sont et seront de plus en plus nombreuses et furieuses. « N’ayez pas peur. » nous dit le Christ. A Fatima, la Vierge Marie a conclu son message prophétique du 13 juillet 1917 : « A la fin, mon Coeur Immaculé triomphera ! » Mais comment ne pas avoir peur ? En fermant les yeux ? Les oreilles ? Non ! Mais se renseigner, s’informer, s’organiser et se préparer pour le combat. Mais comment se préparer ? Il faudrait un entretien à la mesure et à l’ampleur de la situation en cours. Nous disposons d’un grand nombre d’éléments « ad hoc. » Affaire donc à suivre .Merci pour votre patience et votre courage à écouter tout cela ! |